Nous passons en moyenne 80% de notre temps dans des espaces clos (domiciles, bureaux, écoles) en respirant un air que nous supposons sain. Pourtant, des études récentes révèlent une réalité qui pourrait être bien différente : l'air intérieur est souvent 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur.

Ces polluants qui envahissent nos intérieurs sont nombreux et particulièrement toxiques. 

Le formaldéhyde, présent dans les meubles, les colles et certains produits ménagers, est classé cancérogène avéré par l'Organisation Mondiale de la Santé. Une multitude de composés organiques volatiles (les fameux COV) sont également présents et à prendre en compte.

Les moisissures (visibles mais surtout celles qui sont invisibles), qui prolifèrent dans les environnements humides, émettent des spores et des mycotoxines pouvant déclencher des réactions allergiques plus ou moins sévères et des problèmes respiratoires chroniques.

D'après l'Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) , l'exposition prolongée à ces polluants intérieurs est associée à une augmentation significative des cancers du poumon, des maladies cardiovasculaires et des pathologies respiratoires comme l'asthme (1).

Ce qui était autrefois considéré comme un simple inconfort devient aujourd'hui une vraie préoccupation de santé publique.